Cinq comédiens débarquent sur scène, endroit qui ne ressemble à aucun autre, et qui pourrait peut-être faire figure de nouvelle planète.

Sont-ils des extraterrestres ? Dans cet espace où surgissent par surprise divers objets, ils s’amusent à décortiquer les mots qui les désignent, à jouer avec leurs multiples sens, leurs subtilités et leurs sonorités, puisant au comique de répétition la bonne humeur érigée en marque de fabrique par ce peuple bizarre. Au gré de ces variations faites de vivacité et de fantaisie, jouant avec le vocabulaire comme des surréalistes voulant se libérer de toute contrainte, ils nous transportent vers une galaxie lexicale à la créativité quasi infinie. Avec Le nom des choses, inspirée par la faculté d’étonnement des enfants, la metteuse en scène Muriel Imbach entend remettre le langage au cœur de notre monde, car c’est lui qui le dessine. Alors, par le langage, oui, il est possible de fabriquer celui que l’on désire.